Le Peuple des Dunes

Des partenariats avec des associations locales
(....) Des milliers de programmes sont actuellement menés sur le terrain, sur tous les aspects de développement durable : réaménagement de carrières et réhabilitation de sites d'exploitation, logement des populations démunies, développement d'infrastructures, actions de prévention médicale, développement économique local, etc. (Source site Lafarge)

Depuis l’automne 2004, dans le Morbihan, l’école Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, invite petits et grands à découvrir et à préserver la biodiversité. Les murs de l’établissement portent le sceau de Lafarge. Le groupe a fourni ciment, béton et granulats. 
 
Lafarge, partenaire de la Fondation Nicolas Hulot, a contribué à la réalisation de l’école éponyme. L’architecture de l’école est conçue selon une démarche écologique et intègre les critères de Haute Qualité Environnementale (HQE). Ce choix répond à la volonté commune des partenaires : faire de l’école un lieu de découverte et d’apprentissage complet où les bâtiments eux-mêmes deviennent des outils pédagogiques. Dans ce cadre, certaines des unités opérationnelles de Lafarge France, Lafarge Ciments, Lafarge Bétons et Lafarge Granulats se sont associées pour mettre à disposition de la Fondation des matériaux de construction en respectant les critères de cette démarche. 
 
"Il était important d’être exemplaire sur la conception de cet outil pédagogique et donc dans sa construction en tout premier lieu", déclare Nicolas Hulot le jour de l’inauguration de l’école, le 21 octobre 2004, en présence du ministre de l’Écologie, Serge Lepeltier. Dans les faits, cette démarche ne pouvait s'illustrer que par la construction du bâtiment selon les cibles HQE. “Il était impensable de construire autrement”, note en substance Florence de Monclin, conseillère pédagogique de la Fondation Nicolas Hulot. “On ne pouvait pas imaginer un outil d'apprentissage dédié à la biodiversité, aux énergies renouvelables, à la maiîtrise de l’eau, etc., sans l'appliquer dans la conception même du bâtiment. Finalement, c'est un vecteur idéal pour montrer comment tout cela fonctionne et ce que l’on peut faire au niveau du bâti en protégeant l’environnement. (source document pdf site Lafarge)

Lafarge, courrier aux associations

Lorient, le 3 avril 2008

Monsieur

Au début de l'année 2007, l'association que vous présidez, a eu l'occasion de se prononcer sur un sujet fortement médiatisé : l'exploration du plateau continental breton en vue d'extractions de sables marins.

- Vous avez été nombreux à recevoir cette lettre qui est de l'intox dès la première phrase, la grande majorité des associations n'ayant eu comme "occasion de se prononcer" que la possibilité d'être, ou de ne pas être, sur la plage d'Erdeven le 25 mars. Puis il nous parle d'une "exploration du plateau continetal breton", ce qui n'est pas exacte puisque l'étude préalable a été faite par Ifremer dans les années 70 et qu'il s'agit ici d'un site déjà répertorié.

Présentée aux élus dès 2001, une demande de permis de recherche portant sur 5 ans a été déposée en 2002 auprès des services de l'Etat. Ce permis a été accordée en 2005 pour une durée de 2 ans. Son renouvellement pour achever les études d'ici 2009 est en cours. Les études ont pour objet de répondre à la question première peut-on extraire des sables au large sans compromettre les équilibres biologiques et notamment ceux qui font vivre les pêcheurs et les conchyliculteurs ni interagir avec le littoral ?

- "présentée aux élus dès 2001", cette affirmation demande des précisions, qui sont-ils? Combien sont-Ils?, puis vient une allégation bien tranquille "peut-on extraire des sables au large" . Cet "au large" interpelle lorsque l'on connait la situation de la zone prévue "PER Sud-Lorient", plus proche du continent que les îles. Météo France appelle cela une "zone côtière" dans ses bulletins à la navigation !!!

Cette interrogation constitue l'axe central de nos recherches et le fondement de vos préoccupations. Notre projet a été parfois mal compris, ce qui a sérieusement perturbé la teneur des messages que nous aurions souhaité délivrer auprès des acteurs locaux tels que vous. C'est pourquoi nous souhaiterions vous rencontrer pour échanger sur le sujet.

- Monsieur Collonge nous prend véritablement pour des idiots puisqu'il nous explique que Lafarge n'ayant pas réussit à présenter des arguments crédibles face à ceux de ses opposants, il vaut mieux écouter un seul avis pour pouvoir comprendre qu'il est le bon !!!
Vous remarquerez d'ailleurs le parallèle saisissant entre le discours de Lafarge et celui du préfet du Morbihan sur le site (PER dit "Sud-Lorient") qu'il consacre au même objet : "Le permis exclusif de recherches (PER) dit « Sud-Lorient » a suscité en 2007 rumeurs et polémiques. Ces deux avatars d'un débat serein et informé sont l'effet d'une sous-information patente du public, auquel n'ont pas été fournis l'ensemble des éléments indispensable à une bonne connaissance du dossier. Or le PER constitue un sujet technique, qui ne peut être valablement débattu qu'en connaissance de cause." (source : "le mot du préfet)

Le Collectif a décidé que cela suffisait et qu'il ne répondrait plus directement aux demandes de Lafarge puisque cela a déjà été fait, mais comme il y a aussi nombre de personnes qui ne sont pas "président"  dans une association et qui a titre individuel pourraient avoir le désir d'entendre directement Lafarge, je vous donne son numéro de téléphone portable (il est publique puisque sur cette lettre mailing) :
Didier Collonge Directeur du projet Sud-Lorient téléphone portable 06 80 58 21 76

Pour conclure, et ce n'est pas une critique mais un constat, Lafarge est une entreprise et n'a finalement commre priorité que l'intérêt de ses actionnaires "Avec le plan stratégique Excellence 2008, le Groupe se fixe d'ambitieux objectifs et place la satisfaction de ses actionnaires au cœur de ses priorités." (source site Lafarge). Il est bon de s'en rappeler.

Bruno
(copie du billet publié sur Larmor-Plage blog citoyen)

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